Le kôkôman ou badamier, la coqueluche des tous petits est le point commun à l'histoire des jeunes de l'Afrique de l'ouest. Le badamier (Terminalia catappa) est un arbre fruitier de la famille des combretaceae. Il peut atteindre une vingtaine de mètres de hauteur.
Originaire de Nouvelle-Guinée, il s'est naturalisé dans de nombreuses régions tropicales tels que la Côte d'Ivoire, Mali, le Sénégal etc. Le badamier pour le commun des mortels, le "kôkôman" pour les ivoiriens et le "guerté toubab" pour les sénégalais est le fruit le plus présent dans la cour des école primaire public. Son rôle dans cette sphère de l'éducation n'est pas seulement de maintenir une présence de la nature, de produire de l'ombre, ou encore d’embellir l'espace mais pour les apprenants, ces écoliers c'est un don de la nature. Un don qui leur profite pendant la pose et autres instants libres. Moussa, ce gamin de l'école coranique, ne manque de prendre son petit déjeuner dans la cours de l'école avant de se rendre en classe. Ignorant ou conscient de voir la pierre qu'il lance pour cueillir ce fruit lui retomber sur la tête, Moussa n'a qu'un seul but, avoir entre ses petites cariées le "kôkôman". Dessert, entrée ou apéritif, Moussa ne souhaite pas s'en passer ou même le partager avec ses copains, même les plus proches. Les années passent, les classes se succèdent et les chances de Moussa de déguster se fruit diminue car plus jeunes que lui sont les premiers présents à goaler le badamier. Son amour pour le "kôkôman" n'a point changé, imam dans une mosquée à Abidjan, Côte d'Ivoire, Moussa comme tous ces enfants qui ont déjà goûtés au "kôkôman" s'en souviennent encore et l'émotion ne cesse de les envahir le jour ou leur regard croise ce fruit qui traduit toute notre enfance.
Originaire de Nouvelle-Guinée, il s'est naturalisé dans de nombreuses régions tropicales tels que la Côte d'Ivoire, Mali, le Sénégal etc. Le badamier pour le commun des mortels, le "kôkôman" pour les ivoiriens et le "guerté toubab" pour les sénégalais est le fruit le plus présent dans la cour des école primaire public. Son rôle dans cette sphère de l'éducation n'est pas seulement de maintenir une présence de la nature, de produire de l'ombre, ou encore d’embellir l'espace mais pour les apprenants, ces écoliers c'est un don de la nature. Un don qui leur profite pendant la pose et autres instants libres. Moussa, ce gamin de l'école coranique, ne manque de prendre son petit déjeuner dans la cours de l'école avant de se rendre en classe. Ignorant ou conscient de voir la pierre qu'il lance pour cueillir ce fruit lui retomber sur la tête, Moussa n'a qu'un seul but, avoir entre ses petites cariées le "kôkôman". Dessert, entrée ou apéritif, Moussa ne souhaite pas s'en passer ou même le partager avec ses copains, même les plus proches. Les années passent, les classes se succèdent et les chances de Moussa de déguster se fruit diminue car plus jeunes que lui sont les premiers présents à goaler le badamier. Son amour pour le "kôkôman" n'a point changé, imam dans une mosquée à Abidjan, Côte d'Ivoire, Moussa comme tous ces enfants qui ont déjà goûtés au "kôkôman" s'en souviennent encore et l'émotion ne cesse de les envahir le jour ou leur regard croise ce fruit qui traduit toute notre enfance.
Le kôkôman, l'histoire d'un homme